| LES PARCS EN NUNAVUT pour Mr Khoury par David Baker | |||||||||||||||||
| INTRODUCTION | LES PARCS FOSSILISEE | ||||||||||||||||
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Le pr�sent bulletin annuel dresse un bref rapport de situation sur les projets de cr�ation et d'am�nagement de nouveaux parcs, de r�gions patrimoniales associ�es, et sur d'autres projets de conservation dans le nord du Canada. Les revendications territoriales des Autochtones restent un facteur essentiel dans la cr�ation de parcs et d'autres aires prot�g�es. L'Entente-cadre finale conclue avec les Premi�res nations du Yukon (en 1993) a donn� effet � quatre ententes d�finitives : l'entente avec les Premi�res nations Champagne et Aishihik, l'entente avec les Gwitchin Vuntut, l'entente avec les Nacho Nyak Dun, et l'entente avec le conseil des Tlingits de Teslin. Les Premi�res nations Little Salmon/Carmacks et Selkirk ont sign� des ententes d�finitives en 1997, alors que la Premi�re nation Tr'�ndek Hwech'in a sign� une entente de principe. Il reste encore sept ententes d�finitives � n�gocier avec diff�rentes Premi�res nations. C'est � la suite du processus de revendications territoriales qu'on doit proc�der � la cr�ation d'un r�seau de parcs territoriaux au Yukon. Dans la r�gion conf�r�e des Inuvialuit, le territoire est organis� en parcs nationaux dans une proportion de 18 % environ. Ces aires de conservation sont cog�r�es par Parcs Canada et par des organismes cr��s en vertu de la Convention d�finitive des Inuvialuit (1984), ou bien elles sont administr�es autrement avec l'accord Inuvialuit. Pour obtenir plus de renseignements, on peut communiquer avec le Conseil inuvialuit de gestion du gibier, au Secr�tariat mixte inuvialuit, Case postale 2120, Inuvik, T.N.-O., X0E 0T0. Le num�ro de t�l�phone � composer est le (867) 777-2828. Pour plus de renseignements sur les activit�s de Parcs Canada dans la r�gion conf�r�e des Inuvialuit, on peut communiquer avec le directeur des Services aux clients et aux organismes patrimoniaux, Unit� de gestion de l'Arctique de l'Ouest, Case postale 1840, Inuvik, T.N.-O., X0E 0T0. Le num�ro de t�l�phone � composer est le (867) 777-3248. L'Entente sur la revendication territoriale globale des D�n�s et des M�tis du Sahtu (1993) et l'Entente sur la revendication territoriale globale des Gwich'in (1992) pr�voient des mesures pour la protection des r�gions naturelles, de la faune et des richesses patrimoniales. En 1996, dans la r�gion du Sahtu, un site historique national a �t� approuv� par le ministre du Patrimoine canadien, et un deuxi�me site a �t� choisi au d�but de 1998. Dans la r�gion vis�e par un r�glement avec les Gwich'in, on a aussi not� une plus grande activit�. Les Gwich'in cherchent � �laborer une strat�gie � l'endroit des aires prot�g�es, pour leur r�gion, en collaboration avec les gouvernements territoriaux du Yukon et des T.N.-O. En 1997, l'Institut social et culturel gwich'in a men� des recherches, et pr�sent� ensuite un document � la Commission des lieux et monuments historiques du Canada en vue de la d�signation d'un lieu historique national. Les consid�rations relatives aux revendications territoriales et aux droits fonciers issus des trait�s, pour la r�gion du Deh Cho et les r�gions assujetties au trait� no 8 (South Slave) et au trait� no 11 (North Slave), influeront grandement sur le calendrier de pr�sentation des projets de conservation dans ces r�gions. L'Accord sur les revendications territoriales du Nunavut (1993) pr�voit un �ch�ancier pour l'�tablissement d'un certain nombre de parcs nationaux, de parcs territoriaux et d'aires de conservation dans l'Arctique de l'Est. Le gouvernement du Canada et Inuits esp�rent en arriver � une entente au sujet de trois parcs nationaux d�s le printemps 1998. Des n�gociations sont actuellement en cours pour la cr�ation d'un parc national � la baie Wager, dans la r�gion du Keewatin. C'est en juillet 1998 que doivent expirer les ententes sur les r�percussions et avantages pour les Inuits pour tous les parcs territoriaux existants et pour les plans de gestion de tous les parcs et aires de conservation existants. La date officielle de cr�ation du Territoire du Nunavut approche � grands pas : le 1er avril 1999 sera un moment de grande r�jouissance pour les habitants de l'Arctique de l'Est. |
Institut canadien de conservation For�t fossilis�e La for�t fossilis�e situ�e du c�t� est de l'�le Axel Heiberg, dans les T.N.-O., au sud-ouest de la r�serve de parc national de l'�le Ellesmere, a �t� d�couverte en 1985 par le Dr B.D. Ricketts, de la Commission g�ologique du Canada. Le Dr Ricketts a trouv� sur place des souches, des grumes, des fragments de bois et des couches de feuilles mortes, y compris des feuilles, des graines et des c�nes bien conserv�s. Ce qui est absolument fascinant, c'est que les fossiles v�g�taux de 40 millions d'ann�es ne sont presque pas min�ralis�s. Le site est maintenant consid�r� d'importance internationale, car il indique clairement une aberration climatique. En effet, il y a 40 millions d'ann�es, la r�gion �tait chaude et recouverte d'arbres bien adapt�s aux conditions climatiques chaudes et humides, et ce en d�pit de leur proximit� du p�le. La for�t a fait l'objet de nombreuses �tudes acad�miques, et plusieurs publications d�crivent les esp�ces v�g�tales qu'on y a trouv�es, de m�me que les caract�ristiques g�ologiques d�taill�es de l'endroit. En 1986, l'Institut canadien de conservation (ICC) s'est int�ress� � la for�t lorsqu'on s'est rendu compte que les sp�cimens pr�lev�s se d�t�rioraient rapidement. On a mis au point nombre de proc�dures de conservation novatrices pour pr�server les feuilles, les c�nes et la mati�re ligneuse. Ayant relev� dans la r�gion plus de 1000 souches et trac� une carte topographique de courbes � niveau, des scientifiques de ICC ont not� que la surface du site s'�rodait de mani�re naturelle � raison de 0,4 cm par ann�e. � l'�poque, personne ne savait combien de temps le site persisterait. Le nombre croissant de visiteurs n'a fait qu'accro�tre les risques pour le site. On y a commis des actes de vandalisme; entre autres choses, on a �crit des obsc�nit�s sur le sol. Des h�licopt�res se sont pos�s dans les secteurs les plus fragiles. Certains d�p�ts ont �t� explor�s et lac�r�s. Des fossiles irrempla�ables ont �t� utilis�s pour faire du feu. L'ICC tente de faire �chec � ces probl�mes. Un groupe d'agences f�d�rales et territoriales a �t� mis sur pied pour obtenir pour le secteur un statut d'aire prot�g�e. Le but � long terme serait d'obtenir un statut de monument du patrimoine mondial. On pr�pare � l'intention des visiteurs un d�pliant d�crivant le site et expliquant comment se comporter pour qu'on puisse continuer d'observer ce ph�nom�ne naturel, sans l'endommager. | ||||||||||||||||
| LE CHUTE BLOODY | |||||||||||||||||
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La chute Bloody, sur la rivi�re Coppermine, est situ�e � 15 km en amont de Kugluktuk. � cet endroit, la p�che � l'omble chevalier est particuli�rement importante � l'automne, ce qui explique la richesse du patrimoine arch�ologique qui s'y est constitu� sur plus de deux mill�naires. C'est en raison de ces ressources arch�ologiques que la chute Bloody s'est vu accorder le statut de lieu historique national en 1978. Cette mesure, qui reconna�t l'importance historique du lieu, n'a pas �t� accompagn�e d'une cession des terres. Les membres des exp�ditions de canot et de descente en eaux vives sur la rivi�re Coppermine sont nombreux � camper � la chute Bloody. Par ailleurs, les r�sidents utilisent de plus en plus cette r�gion. La p�che y est particuli�rement importante et perp�tue une tradition. Compte tenu de l'utilisation croissante de la r�gion et des pr�occupations que cela suscite quant au risque pour les richesses naturelles et culturelles, des repr�sentants de la collectivit� et du minist�re des Ressources, de la Faune et du D�veloppement �conomique (RFDE) ont particip� � l'am�nagement du parc � la chute Bloody. On a pr�par� en 1995 un plan de gestion conceptuel pour le parc, qui a �t� approuv� par la collectivit�. Tout au long du processus, un sondage et des r�unions tenues dans la collectivit� ont permis de cerner les principaux points dont il faut tenir compte. Trois objectifs sont vis�s en particulier : prot�ger les sites arch�ologiques; faire en sorte qu'on ne laisse pas de d�chets dans cette r�gion; limiter les cons�quences de l'utilisation de v�hicules tout-terrain (VTT) en s�lectionnant et en am�liorant une route bien d�finie. Les installations sont rest�es � un niveau minimal : on a construit des toilettes ext�rieures, des contenants � ordures et des tables � pique-nique. Les am�liorations apport�es � la piste de VTT � l'ext�rieur du parc (entre Kugluktuk et Heart Lake) ont �t� termin�es � l'�t� 1997. Les projets pr�vus comprennent la conception continue d'installations et de centres d'interpr�tation et les am�liorations � apporter � la piste pour VTT � l'int�rieur du parc. | |||||||||||||||||
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